Organes: Sarcomes - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Etude AcSé pembrolizumab : accès sécurisé au pembrolizumab pour des patients adultes ayant un certain type de cancer rare. L’immunothérapie est une nouvelle stratégie ayant démontrée son efficacité dans le traitement de certains cancers. Elle consiste à administrer des substances qui vont stimuler les défenses immunitaires de l’organisme pour lutter contre différentes maladies, en particulier les cancers. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie ayant récemment reçu son autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le traitement du mélanome (cancer de la peau). Les données médicales laissent penser que ce médicament pourrait aussi être actif dans d’autres types de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la toxicité du pembrolizumab en monothérapie chez les patients ayant un certain type de cancer rare présentant une atteinte métastatique ou localement avancée, non résécable, résistante ou réfractaire aux traitements standards, et pour lequel il n’y a pas d’autre option thérapeutique standard ou expérimentale adaptée disponible, dans le but d’identifier des sous-groupes de patients qui pourraient bénéficier du traitement. Les patients seront répartis au sein de 7 groupes en fonction de leur maladie : - Groupe 1 : sarcomes rare - Groupe 2 : cancer rare des ovaires - Groupe 3 : lymphome primitif du système nerveux central - Groupe 4 : cancer rare de la tyroïde - Groupe 5 : cancer neuroendocrinien rare - Groupe 6 : cancer des cellules germinales - Groupe 7 : lymphome des cellules T/NK. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Lors de l’étape 1, tous les patients recevront du pembrolizumab en perfusion intraveineuse de 30 min toutes les 3 semaines. Ce traitement sera répété pour 2 ans maximum (ou 35 cures de 3 semaines chacune)), jusqu’à progression de la maladie ou apparition de toxicités. Lors de l’étape 2, les résultats au sein d’un même groupe seront comparés pour distinguer les patients chez qui le traitement est efficace des autres. En cas de non efficacité évidente, les patients pourront arrêter le traitement. Un examen clinique sera réalisé le 1er jour de chaque cure. Un examen radiologique sera effectué toutes les 4 cures (environ tous les 3 mois). Des échantillons sanguins seront prélevés avant la première administration de pembrolizumab et le 1er jour des 4 premières cures. Une visite de fin de traitement sera réalisée 1 mois après l’arrêt du traitement et les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 1 an après cette visite. Pour les patients qui arrêteront le traitement pour une raison autre que la progression de leur maladie, les examens radiologiques se poursuivront tous les 3 mois pendant la phase de suivi, jusqu’à progression de la maladie ou début d’un nouveau traitement.

Essai ouvert aux inclusions
TRACON MAJ Il y a 4 ans

Étude TRACON : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du TRC105 en association avec du pazopanib avec celle du pazopanib seul chez des patients ayant un angiosarcome non résécable. [essai clos aux inclusions] L’angiosarcome est une tumeur primitive des os qui est rare et agressive. Elle apparaît dans les os de la jambe et du bassin et il est possible qu’elle soit présente à plusieurs endroits dans le même os. Le traitement se fait principalement par chirurgie si la tumeur est résécable ou par chimiothérapie en cas de métastases, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces pour les patients ayant un angiosarcome non résécable. Le pazopanib est un antiangiogénique (médicament qui empêche la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) et permet d’inhiber la croissance d’une grande variété de tumeurs. Le TRC105 (carotuximab) est un anticorps monoclonal inhibant l'endogline, une protéine surexprimée sur les cellules en prolifération, essentielle pour l'angiogenèse, processus de formation de nouveaux vaisseaux sanguins. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du carotuximab en association avec du pazopanib avec celle du pazopanib seul chez des patients ayant un angiosarcome non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du carotuximab 1 fois par semaine en association avec du pazopanib 1 fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront du pazopanib 1 fois par jour. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude TRAMUNE : étude de phase 1b visant à déterminer la dose recommandée pour la phase 2 et à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de la trabectédine associée au durvalumab chez des patients ayant un sarcome de tissus mous ou un carcinome ovarien à un stade avancé préalablement traité. Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs malignes rares qui se développent dans les tissus mous tels que les muscles, les tendons, la graisse, les vaisseaux sanguins et lymphatiques, les nerfs et les tissus qui entourent les articulations. Ils sont plus fréquents chez les adultes de 50 à 60 ans, mais un sarcome des tissus mous peut survenir à toute période de la vie. Le sarcome des tissus mous est de stade avancé quand il s’étend à d’autres parties du corps à partir du tissu d’origine, donnant lieu à un cancer métastatique. Le traitement consiste en une chirurgie si c’est possible, parfois en une radiothérapie, mais le traitement principal est toujours une chimiothérapie ou une thérapie ciblée. Le cancer de l’ovaire prend naissance dans les cellules de l’ovaire et il en existe plusieurs catégories qui diffèrent par le type de cellules à l’origine de la tumeur. Le cancer de l’ovaire peut envahir les tissus voisins et aussi développer des métastases dans d’autres parties du corps. Les patientes n’ayant pas de mutations de BRCA ont un meilleur pronostic. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose recommandée pour la phase 2 et d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de la trabectédine associée au durvalumab chez des patients ayant un sarcome des tissus mous ou un carcinome ovarien à un stade avancé préalablement traité. Dans une première partie de l’étude, les patients recevront de la trabectédine administré selon un schéma d’escalade de dose associée au durvalumab toutes les 3 semaines. La dose de trabectédine sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie de l’étude. Les patients seront suivis pendant au moins 21 jours lors de cette phase. Dans la deuxième partie de l’étude, les patients recevront de la trabectédine à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie, associée au durvalumab toutes les 3 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée totale maximale d’un an avec un suivi des toxicités une fois par semaine pendant 3 semaines, puis toutes les 3 semaines et un suivi de l’efficacité toutes les 2 cures (6 semaines).

Essai ouvert aux inclusions

Étude METROmaJX : étude de phase 1-2, en escalade de dose, randomisée, évaluant la tolérance et l’efficacité d’un traitement associant cyclophosphamide à posologie métronomique et pexa-vec (JX-594), chez des patients ayant un cancer de sein avancé ou un sarcome des tissus mous avancé. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’un traitement associant cyclophosphamide à posologie métronomique et pexa-vec (JX-594), chez des patients ayant un cancer de sein avancé ou un sarcome des tissus mous avancé. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patients ayant une tumeur solide localement avancée et/ou métastatique recevront du pexa-vec (JX-594), administré en perfusion intraveineuse le huitième et le vingt-deuxième jour de la première cure, puis au huitième jour de chaque cure, associé à des comprimés de cyclophosphamide administrés deux fois par jour, une semaine sur deux. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses de pexa-vec (JX-594) seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie de l’étude, les patients seront répartis en 2 groupes en fonction du type de cancer : - Sarcome des tissus mous avancé : les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du pexa-vec (JX-594), administré à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie, et du cyclophosphamide. Ces traitements seront administrés selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront des comprimés de cyclophosphamide, administrés deux fois par jour, une semaine sur deux. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. En cas de rechute, les patients du deuxième groupe pourront bénéficier du traitement du premier groupe. - Cancer de sein avancé : les patients recevront un traitement comprenant du pexa-vec (JX-594), administré à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie, et du cyclophosphamide. Ces traitements seront administrés selon les mêmes modalités que dans la première partie, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Dans le cadre d’une étude ancillaire, des prélèvements de tissu tumoral (biopsies et prélèvements sanguins) seront réalisés avant, et un mois après le début du traitement à l’étude afin d’évaluer la capacité de l’ADN tumoral circulant à prédire l’efficacité du traitement et d’identifier les biomarqueurs prédictifs de l’efficacité et de la résistance aux traitements.

Essai clos aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans

Étude CA017-003 : étude de phase 1-2a randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le BMS-986205 est un inhibiteur d’IDO1, un immunosuppresseur présent dans de nombreux types de tumeurs. Le BMS-986205 a montré dans les études précédentes une capacité à restaurer et favoriser la prolifération et l’activation des cellules immunitaires et par conséquent une stimulation de la réponse immunitaire contre les cellules tumorales. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. L’étude comprendra 4 parties. La France participera uniquement aux parties 2 et 3 de l’étude. Dans la partie 1, les patients recevront du BMS-986205, administré seul, en continu pendant 2 semaines selon un schéma d’escalade de dose, puis associé au nivolumab. La dose du BMS-986205 est progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la partie 2, les patients recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines, selon la cohorte dans laquelle le patient sera inclus. Dans la partie 3 : - Les patients ayant un mélanome recevront du BMS-986205 continu associé au nivolumab toutes les 4 semaines et à l’ipilimumab toutes les 8 semaines. - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 3 semaines et à l’ipilimumab toutes les 6 semaines. - Les patients ayant un cancer de la vessie recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab et à l’ipilimumab, toutes les 3 semaines pendant 4 cures, puis ils recevront du nivolumab toutes les 4 semaines. Les traitements seront administrés pendant une période de 48 semaines. Dans la partie 4, les patients recevront une dose unique de BMS-986205. Les patients inclus dans la partie 3 seront suivis pendant 14 semaines après la fin du traitement de l’étude avec des visites à 30, 60 et 100 jours. Les patients seront suivis sur le long terme pendant 2 ans après le début du traitement de l’étude ou pendant 12 mois minimum après la fin du traitement de l’étude. Pour les patients ayant une réponse à la fin du traitement, cette phase de suivi à long terme comprendra également un suivi de la réponse, impliquant une imagerie de diagnostic toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

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Forma Therapeutics MAJ Il y a 4 ans

Étude 2102-ONC-102 : de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du FT2102, chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le FT2102 est un inhibiteur de IDH-1. Lorsque cette enzyme est mutée, elle empêche les cellules de se différencier et conduit à la prolifération de cellules immatures. Ce traitement permet donc d’empêcher la prolifération des cellules tumorales. L’azacitidine est un traitement qui permet de tuer les cellules précurseurs du sang cancéreuses dans la moelle osseuse et empêche la réplication de l’ADN des cellules et cancéreuses, entrainant ainsi leurs morts. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur/ Le nivolumab est un anticorps qui active le système immunitaire contre les cellules cancéreuses et permet ainsi de les tuer. La gemcitabine et cisplatine sont des chimiothérapies. Elles agissent en inhibant la réplication de l’ADN et induisent la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du FT2102 chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 5 groupes en fonction du type de cancer. Tous les patients recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes en fonction du type de cancer. Les patients du 1er groupe recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du FT2102 associé à de l’azacitidine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du FT2102 associé à du nivolumab selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront du FT2102 associé à de la gemcitabine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines.

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Étude RT-Immune : Étude de phase 2 évaluant l’efficacité de l’atézolizumab chez des patients ayant un sarcome des tissus mous opérable et devant être traités par radiothérapie. Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs rares représentant de 1 à 3 % des tumeurs de l’adulte. Les localisations les plus fréquentes sont les extrémités (50 %), l’abdomen, le thorax (10 %) et la région de la tête et du cou (10 %). L’atézolizumab est un traitement à l’étude ciblant le système immunitaire, et non la cellule tumorale, afin de stimuler une réponse immunitaire contre la tumeur. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’atézolizumab chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Ils recevront ensuite de l’atézolizumab toutes les 3 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis auront une chirurgie. Les patients du deuxième groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis auront une chirurgie. Ensuite, ils recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront une radiothérapie, 5 jours par semaine, pendant 5 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis auront une chirurgie. Ensuite, ils recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 12, 18 et 24 semaines après le traitement puis tous les 3 mois jusqu’à progression de la maladie ou la fin de l’étude (selon l’évènement survenant en premier).

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA017-003 : étude de phase 1-2a randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le BMS-986205 est un inhibiteur d’IDO1, un immunosuppresseur présent dans de nombreux types de tumeurs. Le BMS-986205 a montré dans les études précédentes une capacité à restaurer et favoriser la prolifération et l’activation des cellules immunitaires et par conséquent une stimulation de la réponse immunitaire contre les cellules tumorales. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986205 associé au nivolumab et au nivolumab et à l’ipilimumab chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. L’étude comprendra 4 parties. La France participera uniquement aux parties 2 et 3 de l’étude. Dans la partie 1, les patients recevront du BMS-986205, administré seul, en continu pendant 2 semaines selon un schéma d’escalade de dose, puis associé au nivolumab. La dose du BMS-986205 est progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la partie 2, les patients recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines, selon la cohorte dans laquelle le patient sera inclus. Dans la partie 3 : - Les patients ayant un mélanome recevront du BMS-986205 continu associé au nivolumab toutes les 4 semaines et à l’ipilimumab toutes les 8 semaines. - Les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab toutes les 3 semaines et à l’ipilimumab toutes les 6 semaines. - Les patients ayant un cancer de la vessie recevront du BMS-986205 en continu associé au nivolumab et à l’ipilimumab, toutes les 3 semaines pendant 4 cures, puis ils recevront du nivolumab toutes les 4 semaines. Les traitements seront administrés pendant une période de 48 semaines. Dans la partie 4, les patients recevront une dose unique de BMS-986205. Les patients inclus dans la partie 3 seront suivis pendant 14 semaines après la fin du traitement de l’étude avec des visites à 30, 60 et 100 jours. Les patients seront suivis sur le long terme pendant 2 ans après le début du traitement de l’étude ou pendant 12 mois minimum après la fin du traitement de l’étude. Pour les patients ayant une réponse à la fin du traitement, cette phase de suivi à long terme comprendra également un suivi de la réponse, impliquant une imagerie de diagnostic toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après le début du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Five Prime Therapeutics MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions
TRACON MAJ Il y a 6 ans

Étude TRACON : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du TRC105 en association avec du pazopanib avec celle du pazopanib seul chez des patients ayant un angiosarcome non résécable. L’angiosarcome est une tumeur primitive des os qui est rare et agressive. Elle apparaît dans les os de la jambe et du bassin et il est possible qu’elle soit présente à plusieurs endroits dans le même os. Le traitement se fait principalement par chirurgie si la tumeur est résécable ou par chimiothérapie en cas de métastases, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces pour les patients ayant un angiosarcome non résécable. Le pazopanib est un antiangiogénique (médicament qui empêche la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) et permet d’inhiber la croissance d’une grande variété de tumeurs. Le TRC105 (carotuximab) est un anticorps monoclonal inhibant l'endogline, une protéine surexprimée sur les cellules en prolifération, essentielle pour l'angiogenèse, processus de formation de nouveaux vaisseaux sanguins. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du carotuximab en association avec du pazopanib avec celle du pazopanib seul chez des patients ayant un angiosarcome non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du carotuximab 1 fois par semaine en association avec du pazopanib 1 fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront du pazopanib 1 fois par jour. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions